PRÉNOM/NOM: Leïla
AGE: 17 ans
COTÉ: Gentille
RACE: Mi-ange Mi-elfe
RÔLE: Guerrière/Rôdeuse
POUVOIRS: - Voir le passé de quleu'un a son contact, et même chose pour un endroit.
-Magie blanche (genre potion et incantation)
-contrôlede la terre
ARMES: -Épée
- Baton a double lame
- arc et flèches
- Dague
CARACTÈRE: Facile d'approche, elle est douce et sensible. Elle tient aux gens qui l'entoure.
PHYSIQUE: Grande et mince, cheveux et yeux de couleur mauves. Peau de couleur pâle
AUTRE(S) SPÉCIFICATION(S): ---
HISTOIRE:Durant la guerre entre le bien et le mal qui a suivit le grand cataclysme, des anges combattaient auprès des bons humains, tandis que les démons, eux, aidaient les mauvais. Une jeune adolescente, mi-elfe et mi-ange, combattait fièrement aux cotés de son père, Daeron, un noble elfe, guerrier dans l’armée royale. Elle s’appelait Leïla, qui signifie née durant la nuit, car en effet, cette créature aux cheveux et aux yeux mauves est née lors d’une nuit particulièrement étoilée. Se défendant très bien, son côté ange ne faisait que l’avantager, car elle pouvait éviter certains projectiles lancé par l’ennemis grâce à ses ailes. En pleine bataille, son bâton à doubles lames heurta l’arme épaisse et tranchante d’un attaquant venu de nulle part. C’est alors qu’elle se retourna pour attaquer de plein fouet sa cible, quand ses yeux croisèrent pendant un instant celui de son adversaire. Elle fut alors prise d’une émotion nouvelle, si forte, si intense………jamais, de toute son existence au pays des Anges, elle n’avait ressentit ce sentiment si étrange. On lui en avait par contre déjà parlé. C’est la rencontre de deux âmes, deux corps qui se joignent pour ne former qu’un ensemble…On appelle cela l’Amour…Quel jolie mot, avait-elle alors pensée……Maintenant qu’elle le ressentait, elle trouvait tout cela tout simplement encore plus beau. Le garçon, si beau pouvait-il être, n’était pas un démon, mais elle fut attristée de remarquer qu’il servait le mal…Comment une si belle chose pouvait-elle servir le mal, et ces affreux démons… Elle le regarda, éblouie, elle n’entendait même plus les cris de morts et de souffrances lâchés par ses semblables. Sortie de sa rêverie, elle remarqua que le jeune homme aurait eu tôt fait de l’attaquer, mais ne l’avait miraculeusement pas fait. Il baissa son arme et arrêta sa tuerie. Lui aussi était emplit d’émotion pour la demoiselle qui se tenait devant lui. Daeron passa par là et remarqua le comportement étrange de sa fille, qui détourna le regard du bel inconnu et continua à tuer ses ennemis.
Après la guerre, Leïla se remémora le visage de cet humain. Même retournée à son pays natal, il ne cessait de la hanter. Elle savait pourtant mieux que quiconque que cet amour était révolu, puisqu’ils n’étaient pas du même camp. Et personne n’accepterait une telle union. … Elle ne comprenait pas, et ne chercherait pas non plus à comprendre ce qui l’attirait chez lui. Elle l’aimait…et c’est la seule chose désormais qui à ses yeux comptait…Elle n’avait pas à se justifier. Cependant, si cet amour devait naître, cela se ferait dans la plus grande des discrétions. Même sa mère ange, Annael, et son père ne seraient au courant.
À chaque bataille, Leïla se faisait de plus en plus insistante pour accompagner son père. Si seulement il savait…, qu’à chaque fois, la relation entre sa fille et le jeune garçon s’intensifiait, il n’aurait jamais accepté…Tant et aussi longtemps que personne ne serait au courant, tout irait bien. Leïla appris donc à connaître et à de plus en plus aimer Eradan, ce jeune homme combattant au service du mal. Ce qui était le plus merveilleux, c’est qu’aucun des deux ne cherchait à influencer l’autre dans son campement. Ils ne faisaient que s’aimer, et continuer à défendre leur patrie. Alors où était le mal?... Tout était parfait… jusqu’au jour où un autre ange les surpris, ensemble, dans une forêt, loin du champ de bataille. Il comprit aussitôt la situation et en fut offusqué! Il ramena immédiatement Leïla chez les Anges, qui étaient tous outrés. Ils ne comprenaient pas son comportement. C’est l’amour, leur disait-elle en pleurant à chaudes larmes, rien de plus, rien de moins. Mais personne ne voulait lui donner raison…elle seule pouvait se comprendre. Le peuple entier se sentait trahit par ses actes, et la traîtrise était très mal vue à leurs yeux. Mais loin de là était son idée. Elle détestait le mal, et tout ce qui y faisait allusion. Malheureusement, il était trop tard…elle n’était plus considéré comme l’une des leurs. Elle avait beau dire qu’elle défendait le bien, qu’elle pouvait vivre cet amour sans succomber aux ténèbres, peu importe, plus personne ne l’écoutait, car, pour eux, en tombant amoureuse de ce garçon, elle avait fraternisé avec l’ennemi, et cette conduite était totalement inacceptable. Il arriva ce qui devait arriver…Leïla fut bannie à jamais de la Terre des Anges. Peu étaient ceux qui croyaient en ses paroles, et personne ne pouvait s’élever contre la loi. Maintenant en exil, elle devait se suffire à elle-même. Jamais elle ne se rangerait du coté obscur, alors elle n’avait nul autre choix que de résider dans le monde des Hommes. Cependant, les mauvais étaient maintenant sur le territoire des démons…il ne restait donc que les bons, qui étaient alliés de fait aux Anges. Cela ne prit pas beaucoup de temps avant que les Humains comprennent la présence permanente d’un ange-elfe sur leur territoire…et quand tous furent mis au courant, ils étaient tous aussi ébranlé que les Anges. Et bien sûr, maintenant que plus personne ne lui accordait confiance, elle ne pouvait même pas s’expliquer. De toute façon, cela n’aurait servit à rien, puisqu’ils la croyaient tous coupable, peu importe les arguments, aussi bons soit-ils, qu’elle leur disait. Elle se retrouva donc seule, prise entre deux mondes qui ne voulaient pas d’elle. Leïla se réfugia donc dans un coin plus reculé de la Terre des humains, loin de leurs insultes et de leurs jugements. À cet endroit, elle était sûre de ne pas se faire déranger. Mais elle se trompait…………………
Lors d’une nuit éclairée par la seule lueur de la lune, tandis qu’elle dormait dans son abri au bord d’un lac, elle entendit des bruits venant des entrailles de la terre faire trembler le sol. Elle s’assit et écouta attentivement…Au loin, elle entendit des cris de guerres. Elle courue quatre à quatre pour sortir de la pénombre, son cœur battant de plus en plus vite. Elle savait bien ce qui se passait là-bas. Elle se cacha derrière la lisière d’une forêt et regarda le spectacle qui s’offrait à elle. En effet, elle avait bien raison, c’était une autre bataille entre les deux clans…bataille à laquelle, pour la première fois, elle ne participerait pas…Leïla regardait les siens combattre, lorsqu’elle vit Eradan, l’épée à la main. Il la maniait si bien…elle avait envie d’aller le rejoindre…trop de temps s’était écoulé depuis leur dernière rencontre, mais elle ne pouvait se permettre se genre de comportement en pleine guerre. Elle décida donc d’attendre et de le regarder. C’est alors qu’un ange se plaça derrière Eradan, de manière à l’attaquer. Leïla reconnut son visage. C’était celui qui l’avait dénoncée à ses semblables…Emportée par un élan de rage, elle sortit de la forêt en trombe et se dirigea vers l’ange pour l’empêcher de détruire la dernière chose qui lui savait lui redonner espoir. Il la vit arriver au loin et lui cria : « Espèce de traîtresse!!!! Tu mérites tout simplement qu’il meurt!!!! » Et, d’un geste décidé, il leva son arme. Leïla se ferma les yeux, les mains sur le visage, paralysée et impuissante. Elle entendit alors le son d’une lame qu’on empoigne dans le corps d’une victime, suivie d’un hurlements de douleur qui lui glaça le sang d’effroi. Refusant d’ouvrir ses paupières, elle commença à pleurer. Quand elle décida enfin de les ouvrir, la scène qui s’offrait à elle la stupéfia. Un autre ange s’était placé devant Eradan pour lui éviter le coup fatal.... La lame d’argent s’était profondément enfoncée dans le dos de celui-ci en lui coupant une aile. Leïla se pencha et reconnut…son père. Un flot de sang coulait abondamment de son corps meurtrit. Sa fille courue le rejoindre, pour le voir une dernière fois avant qu’il rende l’âme à jamais…Au dernier moment, il avait compris l’amour que sa fille pouvait éprouver pour ce garçon, et il avait décidé que si il avait à donner sa vie pour que la sienne soie meilleure, il le ferait. C’était le plus beau cadeau et la plus belle preuve d’amour qu’il ne lui avait jamais fait auparavant. Tous observaient la scène en silence, surtout celui responsable de la mort de Daeron, qui restait sans voix de culpabilité. Les démons, qui comprirent alors la relation qu’entretenaient les deux jeunes tourtereaux, commencèrent à frapper Eradan de toutes leurs forces pour son infidélité envers son peuple. Leïla intervint alors en les tuant tous à l’aide de sa double lame et s’enfuit avec son bien aimé jusqu’à son repère près du lac. Là, elle le soigna tendrement et prit soins de lui. Pour toujours, elle serait reconnaissante envers son père, et chaque fois qu’elle regarderait Eradan, elle se souviendrait de ce qu’il avait fait pour elle. Grâce à lui, maintenant, ils pourraient vivre ensemble, se battant pour eux, pour leur propre loi, afin d’un jour pouvoir être accepter. Même si Leïla pleurait beaucoup la mort de son père, elle idolâtrait chaque matin, quand elle ouvrait les yeux et voyait le visage de son amour lui sourire pour un nouveau jour. Elle avait fait son choix. L’amour, voilà ce qu’elle avait choisie. Parfois, elle ressentait une certaine nostalgie envers son peuple, mais ce qui la désolait vraiment, c’était la perte de son père et de laisser sa mère seule, dans le désespoir et le désarrois. Mais son destin était ailleurs, et seul Daeron l’avait comprit. Jamais elle ne lâcherait prise, car elle savait que ce qu’elle faisait n’était pas mal. Toujours, elle garderait espoir, aux côtés de celui qu’elle aime…et chaque jour, chaque nuit elle priait au ciel : « Espoir de vie, espoir de lumière, je ne cherche qu’à vivre sur cette Terre… »
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